Kaiba

20 septembre 2008 – 22:13

Cela fait tout de même un bon moment que je n’ai pas posté d’article, mais j’ai une excuse et même plus qu’une. Premièrement, mes vacances ne m’ont pas laissé le temps et maintenant que la rentrée est passée, neuf télécom prends son temps pour m’envoyer ma box. Je me retrouve donc obligé de poster cet article sans images car la connexion que j’utilise ne me permet pas de les uploader, pauvre de moi. J’ai tout de même réussi à mettre la principale ^^.

Alors que les séries destinées à un public mature se font de plus en plus rare, c’était avec une impatience de gosse que j’attendais cette série. Réalisée par Masaaki Yuasa qui était à la charge de Kemmonozume (que j’avais apprécié pour son côté adulte) et animée par le studio MadHouse (que j’apprécie pour sa qualité) Kaiba n’est pas à juger sur son apparence.


La simplicité du chara-design nous fait penser à Astro Boy, à une série pour enfant mais ce n’est pourtant pas le cas. Ce style graphique surprenant ne sera que l’instrument utilisé pour nous faire découvrir l’univers totalement unique et original de cet anime. Du côté de la musique, les thèmes principaux sont souvent réutilisés et même s’ils s’intègrent aisément dans l’ambiance générale, soit j’aimais, soit non. Je dois tout de même avouer avoir bien apprécié le générique.


Je diviserai cette série en 2 parties.
Dans un premier temps, nous découvrons les personnages et faisons surtout la connaissance du petit être blond, troué et tatoué qui n’en sait pas plus que nous sur sa vie, normal il est amnésique. Nous apprenons qu’il est possible dans ce monde d’extraire la mémoire d’un corps et de l’injecter dans un nouveau ; la mort n’est alors plus une barrière, tout comme l’apparence physique. Cependant ceci est devenu un business réservé à la population aisée, les plus démunis sont alors parfois obligés de vendre leur corps pour permettre à leur famille de survivre ou pour leur donner une chance qu’ils n’ont pas pu avoir. Il est aussi possible de modifier les souvenirs, faire l’impasse sur les mauvais ou bien uniquement garder les bons. C’est donc dans cette première partie, lors du voyage du blondinet que nous percevrons touts les aspects et dérives de ces possibilités par le biais de multiples rencontres.

Dans la seconde partie, nous trouvons réponses à toutes les questions qui se sont accumulées au fil des épisodes, portant sur le passé de notre héros troué ou sa relation avec la fille dont il possède la photo. Les masques tombent et la lumière se fait, permettant à la série d’atteindre son apogée dans les derniers épisodes, où la manipulation des êtres et de la mémoire prend toute son importance face à la peur de d’être oublié. Certes ce thème est assez récurent depuis Ghost In The Shell, cependant l’univers original de l’anime nous fait rapidement oublier ce point là.

En bref, Kaiba n’est pas aussi complexe que Lain ou bien GITS, cependant elle nous offre une histoire avec pour thème la manipulation de la mémoire qui se révèle complète, originale et dynamique.

Aller, quittons nous avec la vidéo du générique :


Kaiba – Opening
envoyé par catsuka

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