Heymathieu

Maria Holic : premières impressions

En ce début d’année, de nouvelles séries se présentent à nous. J’ai, après une bref lecture des synopsies, avis sur d’autres blogs et un rapide  coup d’oeil du côté du chara-design, retenue 3 séries : White Album, Ride Back et Maria Holic, dont voici mes premières impressions.

Maria Holic est l’adaptation du manga de Minari Endo parodiant les oeuvres yuri lycéennes (Maria-sama ga Miteru par exemple), le public ciblé n’est alors plus féminin mais masculin. C’est au Studio SHAFT que revient la tache de retranscrire l’univers de Maria Holic au petit écran, on leur doit des séries tels que Ef – a tale of memories, Ghost Hunt ou plus récemment l’excellente série des Zetsubou Sensei, dont nous retrouvons là une bonne partie de l’équipe au même poste. Citons Akiyuki Shinbo au poste de réalisateur (SoulTaker, Negima!?…), Hideyuki Morioka au chara-design (Rec, D.Gray-man…) et Tatsuya Nishiwaki à la composition de l’ost qui bien que débutant a bien réussie à attirer mon attention.

L’histoire : une jeune étudiante prénommer Kanako intègre l’école où se sont rencontrés ses parents et rêve elle aussi de trouver l’amour dans son nouvel établissement. Cherchant son chemin, elle tombe nez à nez avec une servante franche et directe qui n’hésite pas à dire ce qu’elle pense même si cela peut blesser sont interlocuteur (j’adore). Arrive alors sa maîtresse Mariya, qui ne mettra pas longtemps pour découvrir que Kanako s’intéresse en fait plus aux femmes qu’aux hommes, dont elle a un profond dégoût. Quelques présentations de personnages plus tard, Kanako découvre par inadvertance que Mariya est en fait un homme, ne pouvant pas laisser son secret être dévoilé, Mariya décide de surveiller personnellement 24H/24 et 7J/7 la nouvelle étudiante. Commence alors leurs aventures.

Maria Holic est loin de révolutionner le genre, surtout si l’on a déjà vu des séries du même réalisateur tel les EF a tale of … ou Zetsubou sensei, on y redécouvre des scènes où les plans fixes sont mis en valeur et où l’humour est omniprésent et déjanté.

C’est donc bien grâce aux personnages que Maria Holic tire son épingle du jeu, ils sont vraiment attachants, entre la servante génialement blessante, la lesbienne assez pervertie mais pas totalement assumée et le travelo qui n’hésitera pas à profiter des penchant de Kanako. Le tout est mis en avant par la chara-design auquel j’adhère complètement et à l’ambiance musical qui m’a vraiment marqué.

Maria holic est réalisé dans le moule d’un Zetsoubou Sensei et on ne vas pas se plaindre. Vivement la suite afin de se faire une réelle idée sur cette série.

Les teams ont commencé à subber cet anime, j’ai personnellement choisi la Kanaii, qui je trouve fait un bon travail avec une police d’écriture simple, de plus elle est assez rapide ^^.
Téléchargement sur : power-anime

L’OST de la série n’est pour le moment pas encore disponible.